Mi(s)ScellaneaCorine

Mi(s)ScellaneaCorine

Un des incontournables de Jane Birkin/Etienne Daho

 Je ne vais citer que quelques titres qui me touchent tant dans cet album admirable de 2020 " Oh pardon tu dormais'', tels que :
 
 
''Je voulais être une telle perfection pour toi''
 
 
 
'' Cigarettes''
 
 
 
''Les jeux interdits'' (déjà mis en ligne ici')
 
 
 
''Catch me if you can'' 
 
 
 
ou
 
Max

Un martyr, laissez-moi rire, qui compte à son actif des années de sommations, d'humiliations, qui vous possède, vous manipule crée le ''monstre'' qui le laisse à terre.

Quel est le monstre qui sait se faire horreur ? Mieux : y réfléchir.

Les larmes de Max seront une autre obsession dont on ne se guérit pas comme ça, qui a creusé une gouttière. Il a créé une dureté, une cruauté durable sûrement pas, pour avoir besoin de courir pour ne plus entendre pleurer. Le cœur est cloué de ne plus vivre comme il l'entendait et n'attend rien, tant que les forces du dominant le serrent et emprisonnent sa tête, après la course dont personne ne peut prévoir l'étendue de l'essoufflement moral, plus épuisant que celui du parcours pour fuir.

Dorian Gray cachait le portrait de ses fautes et de son âme. Max en a peint perversement un autre qu'elle a pris pour un miroir.

 

Il a abîmé trop longtemps ce qu'on ne peut jamais, à cause de cela, entièrement réparer en soi. Trop long pour tout à fait se reconnaître, obligé, encore, de mesurer ce que l'on a perdu, quand on n'est pas en miettes.

 

Lui se relèvera et saura manœuvrer, tourner la page après quelques kleenex pour lui-même (a-t-il seulement regardé, écouté ce qu'elle était ?), de calculs et de regards éperdus envers d'autres, sans s'inquiéter de son ombre.

 

 

Et elle qui « ne sait rien faire » (beau travail, Max !), qui « se libère » de l'oppression directe.

C'est une chanson qui a l'air de très bien savoir ce dont elle parle, mais il y en a, des ''Max''.

J'aurais dit, avant les excès, que j'étais plutôt féministe. Je ne peux plus me le permettre. Défendre les femmes, il était temps ! (j'ai déjà insisté sur le sujet) mais l'une des nouveautés des féministes XXL est l'outrage harcelant du regard appuyé !!!! Ca ne figure pour l'instant dans aucune loi, mais on y a pensé ! 

Les filles, au final, va-t-il rester des codes ? Bientôt le retour de l'ombrelle et du chaperon ?

Je n'entends pas parler de la façon dont CERTAINS hommes parlent aux femmes, ce qui mériterait un lexique indicatif !

Se respecter ne signifie pas que l'on doive devenir paranoïaque, faire payer à tous les sal... eries des autres, de créer deux camps ennemis, de faire peur sans être en danger.

Ca en a bien pris le chemin pour quelques-un/e/s.

 

Je dis ce dont je suis certaine, que je suis contre, contre toutes les soumissions, contre toute prescription.

 

Prescription, remise de peine,... Les blessures n'ont pas de remise pour réduire ou affaiblir leurs peines.

Il est bien plus fort de se reconstruire que d'être un déplorable sadique.

 

C'est plus général.

 

 

                                                                                                                     Corine

 

 

 

 

 

 
Il était à genoux devant moiEt je ne touchais pas ses cheveuxLe visage qui m'avait commandéEt ordonné tant de fois était en larmes Le dos qui était si supérieur, était courbéEt je n'ai pas eu un geste de compassionPas une main vers luiJ'étais un monstre, un monstre
 
 
À quelle distance s'enfuirPour ne plus entendre pleurerTrop tard pour la pitiéEt trop tard pour parlerMon ombre atroce s'est décollée de moiEt ellе me fait peurSi je sais riеn faire, je sais faire peur
 
 
Je crois même que j'ai suCe que c'était la cruautéLe plaisir de faire malUne vengeance contre les années de soumissionDe complexe d'inférioritéJ'étais comme un pays africain qui se libèreTrop tard pour la pitiéTrop tard pour parlerIl était comme une blessure ouverteEt j'ai tourné le dosPour ne pas le voir, pour ne pas le voir
 
 
À quelle distance s'enfuirPour ne plus entendre pleurerTrop tard pour la pitiéEt trop tard pour parlerMon ombre atroce s'est décollée de moiEt elle me fait peurSi je sais rien faire, je sais faire peur
 
 
À quelle distance on n'entend plus pleurerJe me suis mise à cette distanceExacte pour ne plus t'entendre pleurerPour ne plus t'entendre pleurerPour ne plus t'entendre pleurer
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Paroliers : Etienne Warren Daho / Jane Mallory Birkin / Jean-Louis Maurice Pierot
Paroles de Max © Downtown Music Publishing
 
 
 
 


05/09/2024
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