Mi(s)ScellaneaCorine

Mi(s)ScellaneaCorine

Buster David 08/01

 

Ce que j'écris et efface ne s'efface que là. Rien n'est faux. Ca n'est simplement pas la place, ou inutile, faute d'aboutir.

 

 

 

Mais on est le 08 janvier. Beaucoup de mes réflexions répètent, autrement. Comment me contredirais-je ?

Parfois rien qu’avec un « peut-être », on survit. « Peut-être un jour ».

David Bowie était ce jeune homme pressé qui a été tant retardé.

 

 

 

Lorsque j'ai rencontré ce monde Bowie, j'ai découvert ce qu'était son inventivité : une perceuse dans le bloc de béton de toute la saleté du monde que j'habitais en journée encore enfant, obligée de coexister malgré mes efforts avec des cloportes vulgaires d'arrivisme et de méchanceté.

Je pouvais respirer quelque part avant de rentrer chez moi et l'écouter une
fois au-dessus de ces beaux cercles noirs où courraient ces sillons.

Cela ne mourra jamais en moi.

Merci encore cette année, Monsieur Jones d'avoir inventé David Bowie.

Que l'Au-delà prenne soin de vous.

 

 

 

 

 

Je n'ai toujours pas vu la ressemblance, mais je comprends sans l'avoir cherché, cet amour qu'il avait pour Buster Keaton (il était temps, depuis que je connais la vidéo de ''Station to Station'' !)

En symbole, cette fusion que j'avais fait des 2 il y a environ 2 ans que je viens de légèrement retoucher:

 

 

 

DB son modèle le vrai Buster Keaton.jpg

 

 

 

 

Intermédiaire :

 

DB Keaton mix.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

AND Buster/David !

 

 

DB Keaton final we can steal time refait.jpg

 

 

 

 

Si c'est signé 3 fois c'est, j'imagine qu'on le comprend, parce que j'ai déjà publié ces images, l'une après l'autre sur un réseau, c'est vraiment tout.

 

 

 

                                                                               C. !


08/01/2025
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Article sans titre

 

 

 

 

 

 '' I've had my share so I'll help you with the pain ''

 


08/01/2025
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Bonne année 19.... 2025

 

          Pour causer vrai (dans un français tout à fait académique), pour parler sans langue de plomb ou de bois, honnêtement, en empathie (puisqu'il faut saupoudrer ce mot chaque jour) avec moi-même, je dirais que j'aimerais qu'il soit possible de souhaiter une bonne année quand elle aura commencé à faire ses preuves.

Même 1 mois pour le faire, c'est précipité. C'est comme ça. Il y a des années que je me méfie d'elles.

 

 

 

 

Pour une subjectivité comme la mienne, le temps est un faux-pas.


Pour de rire, je nous ai re-degotté du N & B.

 

Le son grésille, mais Keaton n'est pas combustible. Il n'est pas grillé en 2025, il est internationalement immortel.

Je l'aimais bien, mais le connaissais assez peu. Mon intérêt soudain et passionné pour ses films est jeune ! Chaplin, Chaplin, Chaplin. Ca ne bougera pas, j'adorerai toujours Chaplin, mais Keaton ne construit pas ses intrigues de la même façon sur le temps. Le gag, les tours de force sont majeurs. Il ne compose pas de musique, ne se concentre pas sur les mêmes obsessions. Ce sont deux goliaths de l'humour. L'homme en caoutchouc n'arrêtera jamais de se battre avec ses challenges. Tous deux avaient une très grande indépendance d'esprit et étaient des as de résistance et de courage. 

Pour Buster, tous les contrats ne sont pas bons à signer et il paya durement le prix de ne pas avoir écouté les conseils qu'il était pourtant venus chercher auprès de son ami Chaplin (et peut-être pas le seul). La prudence n'était pas son fort. Keaton est dépoussiéré depuis longtemps mais les rameaux de l'enfer furent longs à s'éteindre avant de revoir ceux de l'honneur. 

 

 

Si ''pneu'' est le mot fétiche d'Amélie Nothomb selon ses dires, celui de Keaton devait être ''train''.

C'était une parenthèse ; (zy-va le point virgule com' c cheugy  RigolantPied de nez) point de train aujourd'hui, mais je ne vous ai pas mis n'importe quoi. Je vous remercie aussi.

C'est de mieux en mieux, de danse en danse, une fois chauffé et en plus, il le fait exprès :-) Du rythme en temps réel et grand champion des chutes calculées ! (cf. pages précédentes)

 

C'est ma façon de souhaiter une

 

                  **   BONNE  ANNEE 2025 ! **

           

 

 

 

En voilà un qui devait avoir l'estomac en béton !

Quel ouragan dans cet être au visage de pierre.

Si vous ne craquez pas (à tout en fait, mais) aux coudes en avant et à la danse russe, je suis déjà désespérée pour l'année... !

 

 

                                                                                     Corine

 

 

 

 

 

 

Rigolant

 


02/01/2025
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L'Opérateur né, Buster Keaton

 

 

 

      Ce que j'ai à dire sur ce que l'on nous propose comme bouleversements inventifs, c'est-à-dire prétentieux mais inféconds, qui se promettent de continuer à impacter nos vies - surtout si nous continuons à respecter ce qui n'est pas honorable - n'est ni court, ni agréable.

 

Je vais m'en abstenir pour ces belles fins d'année et réexprimer mon admiration très profonde pour la fin du XIXème siècle qui est selon moi celle où le clivage a été le plus monumental et le plus admirable. 

Je m'attache aux artistes metteurs en scène de cette époque qui après avoir été loués, adorés, ont pour la plupart eu de grands revers d'infortune (et de fortune) et ont attendu bien trop longtemps avant d'être reconnus à la hauteur de leur génie. Tout le monde n'est pas Charlie Chaplin, très avisé, sans être épargné - mais sachant s'entourer (ça protège au moins du côté de la caisse. De femmes limite borderline, ou de l'hystérie politique, c'est une autre affaire). 

 Loin de se contenter d'observer et de suivre les progrès grandioses qui étaient mis à la disposition de leur temps (le train, une réforme du gaz, l'électricité,...), ils ont ramassé, inventé, rehaussé, anobli, dépassé ce qui était en l'état et si neuf, par le canal  qu'ils choisirent : l'art cinématographique et tout ce qui l'avait porté. Aucun ingénieur n'aurait fait mieux.

 

Ce n'était pas de simples pitres enfarinés aux mouvements accélérés.

 

Ainsi Buster Keaton. Buster signifie casse-cou. Buster Keaton, souple comme un animal avait appris à tomber dès l'enfance. Cela aide, mais ne fait pas tout. Il faut pour voir ce qu'il y a ci-dessous qui n'est qu'un exemple, avoir cette intelligence autonome, sans artifice (ah, j'y reviens, à l'artifice d'intelligence : I.A./A.I. Déçu) et des ...  de sacrées..., du courage. Il n'y a que très peu de trucages. Tout est pensé, apprécié prodigieusement. Il était néanmoins impossible de ne se préparer à aucun danger mortel, tout en faisant tout pour les éviter.

 

Le visage figé du personnage, cette marque de fabrique : l'homme qui ne sourit, ni ne rit. Je ne souris pas énormément non plus devant lui. J'éclate de rire quand je le vois offrir une bague si petite à une jeune fille dont il est amoureux et la loupe pour mieux la voirRigolant ou quand, alors qu'il étend élégamment la veste de son pardessus dans l'eau, afin de faciliter le passage d'une dame, elle part sans se retourner, ni le saluer dans une calèche, mais l'humour de Chaplin (que j'adore) est plus douillet que le sien, nous rend plus paresseux. Tout est fait, tout est clair. Avec Keaton, il y a une tension, un éblouissement immédiat, on respire après. Bon sang, quel type ! Minutieux et dingue.

 

Il y a aussi cette peur que Buster Keaton, malgré son côté lunaire, génère (ce qui n'est pas franchement habituel dans le burlesque) en dépit de ce j'ai écrit plus haut quant aux précautions prises pour éviter la fatalité à laquelle pouvaient mener ce qui devenait des gageures. Si pâlir en le revoyant - je dirais, en le regardant mieux - est irrationnel sachant qu'il est décédé dans les années (19)60, il y a le faux et le vrai, impressionnants dans les années (19)20 : il aurait pu mourir d'un instant à l'autre et se tordit tout de même le cou. Il me semble que les assurances sociales, maladie, celles des métiers précaires étant bien différentes des nôtres, il fut amené à gagner son pain de nouveau à la soixantaine en refaisant des cascades, avec succès.

 

 

Alors on pourra toujours faire les bêcheurs qui scrollons sur nos smartphones, androïds, lui (et une poignée d'autres), avec presque rien, est allé au-dessus de tout et a tout simplement scrolled up his imagination to so beautiful achievements. Eh oui, il a scrollé aussi et a mimé la lassitude pour faire sourire, quand il est de bon ton de l'afficher sans aucun risque pour sembler débordé couramment de nos jours. Je nous moque.

Je nous sens tout petits à côté de ces surdoués qui sortaient de trous de misère, d'odeurs d'alcool et de mépris il y a plus d'un siècle, que l'on a un temps oubliés un peu.

Quelle difficulté que de faire passer les émotions sans avoir le son des voix, avec, afin que le spectateur garde ses repères dans l'histoire au son d'un piano, des intertitres gracieux quasiment fleuris.

 

Le cinéma méritait-il ses cracks ? Je ne crois pas, mais il, et nous en avons, de la chance.

 

 

 

 

                                                Corine

 

 


    Ca ne datait pas d'hier, le volant à la main (sans 2CV), perdu, l'espace de quelques secondes, avant de réagir. Les héros de ces personnages ne se laissent pas abattre longtemps.

Inévitablement cela rapproche d'une scène culte, bien française, qui nous fait toujours autant rire : « ah maintenant elle va marcher beaucoup moins bien alors »Sourire réalisé près de 40 ans après !

 

 

 

 

 

 

 

     Belle interprétation, il faut bien le dire des singes de la Sagesse : « Ne pas voir le Mal, ne pas entendre le Mal, ne pas dire le Mal » :

Buster Keaton la sagesse des singes.jpg
 

 

 

 

 


26/12/2024
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Etrange Arthur lettre de haut en bas (à revoir)

Bon il va falloir y aller maintenant, Coco. En avant !

Je viens de remonter dans mes notes. Mes avis sur Arthur remonte au 08 janvier  2024. Tant que ça !!! Surpris Pourquoi ce jour-là d'ailleurs ?  Le 08 janvier garde pour moi la même référence et pour toujours.

Mais rien n'interdit une oreille d'un côté, des activités de l'autre et des notes quand elles vous accaparent la tête.

Il y avait un moment que j'écoutais parler de vous, que j'apprenais pour la première fois de ma vie certains de vos poèmes. Que je glissais quelques lignes sur ce blog.

 

Quand un sujet m'intéresse,  que vraiment, il me passionne, je ne m'efface pas derrière,

il me remplit d'autre chose. Inutile est de se situer par rapport à Rimbaud !

J'ai souvent vouvoyé pour les hommages.

 

Je n'ai pas eu le courage de mettre beaucoup d'ordre dans mes pensées et les reporter là va m'obliger à les relire et les corriger plus tard.

Il faut en finir :) Ce n'est pas avec la laryngite que je me tiens, 3 neurones congelés (et une extinction de voix) que c'est au plus clair mais normalement j'avais réfléchi en janvier et février  Rigolant  Je me repose pour l'instant dessus, avec une presque confiance.

 

 

 

 

Le 08 janvier 2024 : étrange Arthur. Auriez-vous croisé dans la rue votre âme, vous seriez-vous reconnu  en elle dont la couleur et les humeurs changeaient sans cesse ? Je ne vous apprends rien. Ce pourquoi, I pourpre (par exemple), on vous aime, ou A noir on sent un frisson dans un cœur effrayé, dérouté et plus, si ou sans affinité !

De vos réflexions avant terme, au commencement (il faut bien qu'il y ait une référence biblique !), après la fièvre des émois amoureux poétiques, du verbe au verbe, agissant comme le directeur de votre vie, mentant (ouf...!) souvent aux autres, mais dressant jusqu'à l'art l'excès de vos pensées, vous parliez, adolescent, comme si la vie était déjà passée, en vieux sage, racontant ce que vous aviez déjà vu d'une traversée de ce que vous nommiez ces ''dérèglements de tous les sens'', ensuite revenu, rapidement pour changer, de tout et de tout espoir. Le voyant, exalté sans achèvement, consterné, se crachait dessus. Pas plus que dans la poésie, de complaisance, ou de mièvrerie, de joliesse « j'ai assis la beauté sur mes genoux et.... »

A pas même 16 ans, on ne peut que reconnaître que tout semblait vous avoir pénétré de la tête au ventre et que vous en aviez tout interprété, dans la compression de vos pensées. Que vous restait-il à comprendre, à en dire, ou prolonger ? Et où ? Vous aviez encore cette faim, vous aviez poursuivi pour quelques ans. Apitoyé et cruel, le feu de l'enfer et de la passion dans la plume, le sang, le corps.

Pour se restaurer, il faut savoir de quelle couleur, encore elle, est la paix, pouvoir la convoquer. Il faut sortir du dégoût qui, souvent, vous tenaillait.

Alors que, vous vouliez vivre absolument, complètement, rien de cette existence n'aboutissait jamais où vous le désiriez, une destinée découverte jour après jour plus vraie que vos pires voyances, petite, chiche, radine, pire que coupable, sombre même sous le soleil. Vous avez cherché, mangé, dévoré déchiré, goûté, peu.. L'éternité, nous diriez-vous si elle est vraiment allée, chaude et liquide ? Que c'est bien « la mer allée avec le soleil » ? Ou ''merde'' à nous et à tous ?

Vous, le cheval fou sans corde qui pleurait d'ennui sans vous arrêter de courir et refouliez toute fixité jusqu'à ce que le lit mortel vous emporte, plus loin que les ailes de vos lettres. Votre valise, votre nécessaire sont dans un musée.

De gares et bateaux d'Europe sans ivresse suffisante jusqu'en Abyssinie. De retour à Roche parfois, pour y mourir sans l'avoir jamais souhaité.

Vous qui vouliez mieux que des ''aubes navrantes'' avez redonné vie sans le savoir à tellement, de Mallarmé, Claudel, et tant qu'on ne peut les nommer qui l'ont avoué ou tu... ou aux pauvres bougres que nous sommes. Donner la foi, vous, abracadabrantesque n'est-ce pas ? La grandeur de ce que l'on ne sait pas posséder, après tout.

Tout comprendre, avoir dans votre esprit des éblouissements panoramiques, captant, libre ou captif, le présent et les destins. Le voyant a presque tout connu, n'est-ce pas ? Vous aviez prêté un temps, pour une fois comme d'autres, des vertus géniales à vos paradis artificiels qui vous étaient inutiles. En aviez-vous, tout marmot, à Roche ? Bien sûr que non.

De parti prix contre vous et le monde, continuellement piqué au vif de toutes les vérités, de vos inventions effrénées et toutes les apparences, souvent égaré de saisir tout de front, ces incompatibles, vous aigu pour ''toujours'', ce toujours qui n'est qu'un mot, sous le masque de votre mort, avez-vous perdu vos désarrois ?

 

Le deuil de Rimbaud, il semble que ne nous puissions le faire et que nous nous acharnions par nos cultures bidons à vous redonner votre électricité naturelle, pétris de frustration. Je m'échine à vous faire sourire, à débarrasser les taches de vos photos mal lavées par les moyens du bord que l'on peut encore appeler techniques, à distinguer un amusement au-dessus de vos bras croisés à Harrar.

Certains, il fallait s'y attendre, vont plus loin. L'I.A qui n'a ni ''chemise de peau'', ni l'honneur des ''paladins'' (cf. ''Le Bal des Pendus'') ni connus « d'horreurs mystiques » cherche à dépasser ses cousins hologrammes. La science qui accapara votre passion avant que vous ne passiez comme toujours à une autre marotte, la science, Rimbe, a ses traîtres. Tous les progrès n'avancent pas. Le regard du faux Arthur n'est pas celui que Carjat saisit, il n'a pas votre fièvre mêlée de rêves, il est beau, mais un peu lourd et en fait, carrément vide, revenu d'où il n'ira jamais. Vos lèvres sarcastiques, ironiques ou furieuses ne pouvaient ressembler à cette bouche molle qui fait semblant de se présenter à nous. L'I.A a son danger et son très mauvais goût. « Que diable » (comme vous disiez, héritage de la Perfide Albion ? Certainement !) que diable voudriez vous nous dire ?

A.R nous avons accusé réception (a-ton fait la blague à Auguste Rodin ? Il n'écrivait pas assez !)

« Longtemps je me vantais de posséder tous les paysages possibles » ou « Jadis, si je me souviens bien, ma vie était un festin où s'ouvraient tous les coeurs, où tous les vins coulaient ».

Si je me souviens bien. La fiction du temps/temporelle Rimbaldienne. Je m'interroge souvent, moi qui ne me remettrai jamais jusqu'à ma dernière seconde de ne jamais avoir compris la rapidité de la vie que ne compense pas sa lenteur quand elle d'en finit pas (quand profiter vraiment ?), de mon infirmité à intercepter ce que j'aurais voulu garder, ce que Rimbaud appelle ''longtemps''.

La souffrance est toujours longue, c'est tout ce que je sais. On ne sait pas grand chose à temps. Ou trop tôt ou trop tard. Que les satisfaits systématiques (en la matière) se lèvent, ou qu'ils se taisent à jamais :-)

 

 

PS du 20 février 2024 sur Rimbaud : vous provoquiez les bien-pensants et très jeune, qui mieux que votre mère sous la main vous en donna l'envie, pour l'avoir tant observée et vous sentir tordu comme un bossu par elle.

Vous plaisantiez avec Belzébuth par overdose, on sait au moins ça, de religion, mais vous étiez mystique et faisiez danser les pendus alors que vous donniez quelques aumônes. Votre âme était brisée de trop de force et/mais de questions et vous étiez plein des esprits des vivants gouvernés du monde, plein de tout

Dieu n’existait plus mais vous saviez bien que s'il « était parti du cœur des hommes », vous le craigniez et vous en doutiez. Dieu mort, vous en auriez été dépossédé.

Fuir, fuir. Vivre.

 

J'ai envie de me moquer un peu pas de vous mais de nos diverses raisons. Nous ne savons pas si vous aviez encore des poux, nous avons lu votre corps décrit, nous ne savons pas votre odeur, ni votre haleine, mais combien d'entre nous fantasmons. Mais rassurez-vous, pas seulement pour vos si beaux yeux cerclés.

L'I.A est inodore, aucun intérêt. De plus, il faut la nourrir de tout ce qui a été inventé jusque-là. Une fille entretenue qui en plus, joue les maquereaux. Joue-t-elle ? Elle l'est. Une profiteuse qui essaie de nous tromper.

 

Toujours est-il que l'on étudie chaque syllabe, de celui qui abandonnant comme se disant raté, on fouille ses lettres, ses expressions dont certaines sont passées dans notre langage vernaculaire, celui dont on traque de potentielles photos, qu'on espère. Ce serait si bien que l'on découvre un autre vrai Rimbaud, autre que la photo de Carjat que l'on aime. Comme je le disais il y a quelques mois, je mangerais mon chapeau que la dernière photo actuellement en état d'expertise ne soit pas une authentique.

Tout semble coïncider. Même le vol dont vous aviez été victime en 1876 en Autriche, où elle aurait été prise. Ce type de cliché étant à l'époque, bien avant LinkedIn, un moyen de se présenter sérieusement et professionnellement, ça se tiendrait.

Evidemment, faire tenir un livre à Rimbaud pourrait paraître un peu gros, mais j'ai vu des exemples : cela se faisait.

 

 

 Vous nous trouveriez ridicules ! Mais pour vous dire la vérité, de tous les artistes, même si j'en aime beaucoup, je serai toute ma vie fidèle au même. Après mon dernier jour, la musique que l'on entendra entre des murs mystiques à mon tour sera celle d'un monsieur né le 08/01/1947.  ''After all'' sans doute, avec un merveilleux son que j'ai toujours adoré : celui de l'orgue de barbarie. Ca vous dit, ça !

Bye bye, Arthur.

 

                                                         Corine

 

 

 

 


21/12/2024
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EXTRAIT lettre étrange Arthur

 part de texte2 Rimbaud pour film.jpg

 

 

 

 

 

          A un mot près, ma relecture me positionne dans la surprise de me trouver dans une position qui pourrait faire confusion avec un esprit mal tourné, banal (très banalisé). S'il m'arrive, pas moins qu'une autre, d'utiliser ce dernier, parfois, instinctivement, malicieusement ou, plus ironiquement, il ne se situait en aucun point lors de l'écriture de ces lignes qui sont bien plus longues et ne se réfèrent pas à des parcelles de secrets l'alcôve, ou d'alcool vomi sur un trottoir. ''Pénétré''. Je ne vois pas quel autre adjectif ou verbe employer qui me convienne. Et me voilà en train de m'expliquer sur ce que peut-être peu de gens auraient remarqué (alors ça ce serait double m...de !).  ''S'être engouffré'' n'est pas loin d'engager une volonté plus hasardeuse qu'éclairée, un glissement de mouvement de pensée.

Eh, non. Certainement parce que je ne pense pas primordialement à la sexualité de Rimbaud comme étant un caractère durablement significatif, mais comme une conséquence partielle et secondaire chez ce poète. Personne n'oublie Verlaine. Leurs noms sont tellement associés. ''Melle Rimbaud'' a été raillé à l'époque, sans que cela ne l'ait gêné outre mesure (en rien sans doute, une provocation additionnelle ne faisait pas de mal !)

Passons-nous 5, 8, 10, 12 ans avec quelqu'un, une fois seul pendant une apostrophe de mois, ou longtemps, on EST célibataire. N'omettons pas que nous nous trouvons au XXI°, où les idées sont larges, mais les avis rapides ! Deux ans de vie commune avec Verlaine et Rimbaud EST désormais l'amant de Verlaine - en oubliant l'Abyssinienne avec laquelle il vécut 3 ans ou 4 ans et d'autres aventures plus ou moins sûres.

Rimbaud était surtout peu fait pour le couple.

Sortons du slip et passons au caractère : je crois que, déjà contrarié de se composer des plats de pissenlits (sans vinaigre, ni citron, ni épices : la poisse) chaque jour de son trépas à Roche, il aurait poussé une sacré gueulante d'outre-tombe si on lui avait dit que l'on avait manigancé son transfert au Panthéon avec son amant, à jamais réunis. A ce point, c'est assez triste, mais rien dans leurs derniers rapports, houleux, ne laisse penser à ce choix.

 

 

« Je me souviens des jours anciens et je pleure » - Chanson d'automne, Verlaine (de son côté, si Rimbaud l'a marqué jusqu'à sa mort, Verlaine n'a jamais été - soyons correct, euh... - à jeun ''sentimentalement'' parlant).

 

 

 

 

 

 

 Sur photos perso. avant tonte !

RIMBAUD REFAIT hant et étroit jardin Andernos.jpg

  Ce qu'il aurait pu être, un paysan honnête et insolent (on ne se change pas, il faut vraiment vouloir) 

 

 

 

Rimbaud dans jardin punk et pied HERBE SUR PIED NATUREL.jpg

 

     Ce qu'il n'a pas été non plus, un dandy punk.

Deux de mes versions graphiques, à la maison ! Rimbaud dans le jardin, un luxe ! Clin d'œil

 

 

 

 


14/10/2024
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Un des incontournables de Jane Birkin/Etienne Daho

 Je ne vais citer que quelques titres qui me touchent tant dans cet album admirable de 2020 " Oh pardon tu dormais'', tels que :
 
 
''Je voulais être une telle perfection pour toi''
 
 
 
'' Cigarettes''
 
 
 
''Les jeux interdits'' (déjà mis en ligne ici')
 
 
 
''Catch me if you can'' 
 
 
 
ou
 
Max

Un martyr, laissez-moi rire, qui compte à son actif des années de sommations, d'humiliations, qui vous possède, vous manipule crée le ''monstre'' qui le laisse à terre.

Quel est le monstre qui sait se faire horreur ? Mieux : y réfléchir.

Les larmes de Max seront une autre obsession dont on ne se guérit pas comme ça, qui a creusé une gouttière. Il a créé une dureté, une cruauté durable sûrement pas, pour avoir besoin de courir pour ne plus entendre pleurer. Le cœur est cloué de ne plus vivre comme il l'entendait et n'attend rien, tant que les forces du dominant le serrent et emprisonnent sa tête, après la course dont personne ne peut prévoir l'étendue de l'essoufflement moral, plus épuisant que celui du parcours pour fuir.

Dorian Gray cachait le portrait de ses fautes et de son âme. Max en a peint perversement un autre qu'elle a pris pour un miroir.

 

Il a abîmé trop longtemps ce qu'on ne peut jamais, à cause de cela, entièrement réparer en soi. Trop long pour tout à fait se reconnaître, obligé, encore, de mesurer ce que l'on a perdu, quand on n'est pas en miettes.

 

Lui se relèvera et saura manœuvrer, tourner la page après quelques kleenex pour lui-même (a-t-il seulement regardé, écouté ce qu'elle était ?), de calculs et de regards éperdus envers d'autres, sans s'inquiéter de son ombre.

 

 

Et elle qui « ne sait rien faire » (beau travail, Max !), qui « se libère » de l'oppression directe.

C'est une chanson qui a l'air de très bien savoir ce dont elle parle, mais il y en a, des ''Max''.

J'aurais dit, avant les excès, que j'étais plutôt féministe. Je ne peux plus me le permettre. Défendre les femmes, il était temps ! (j'ai déjà insisté sur le sujet) mais l'une des nouveautés des féministes XXL est l'outrage harcelant du regard appuyé !!!! Ca ne figure pour l'instant dans aucune loi, mais on y a pensé ! 

Les filles, au final, va-t-il rester des codes ? Bientôt le retour de l'ombrelle et du chaperon ?

Je n'entends pas parler de la façon dont CERTAINS hommes parlent aux femmes, ce qui mériterait un lexique indicatif !

Se respecter ne signifie pas que l'on doive devenir paranoïaque, faire payer à tous les sal... eries des autres, de créer deux camps ennemis, de faire peur sans être en danger.

Ca en a bien pris le chemin pour quelques-un/e/s.

 

Je dis ce dont je suis certaine, que je suis contre, contre toutes les soumissions, contre toute prescription.

 

Prescription, remise de peine,... Les blessures n'ont pas de remise pour réduire ou affaiblir leurs peines.

Il est bien plus fort de se reconstruire que d'être un déplorable sadique.

 

C'est plus général.

 

 

                                                                                                                     Corine

 

 

 

 

 

 
Il était à genoux devant moiEt je ne touchais pas ses cheveuxLe visage qui m'avait commandéEt ordonné tant de fois était en larmes Le dos qui était si supérieur, était courbéEt je n'ai pas eu un geste de compassionPas une main vers luiJ'étais un monstre, un monstre
 
 
À quelle distance s'enfuirPour ne plus entendre pleurerTrop tard pour la pitiéEt trop tard pour parlerMon ombre atroce s'est décollée de moiEt ellе me fait peurSi je sais riеn faire, je sais faire peur
 
 
Je crois même que j'ai suCe que c'était la cruautéLe plaisir de faire malUne vengeance contre les années de soumissionDe complexe d'inférioritéJ'étais comme un pays africain qui se libèreTrop tard pour la pitiéTrop tard pour parlerIl était comme une blessure ouverteEt j'ai tourné le dosPour ne pas le voir, pour ne pas le voir
 
 
À quelle distance s'enfuirPour ne plus entendre pleurerTrop tard pour la pitiéEt trop tard pour parlerMon ombre atroce s'est décollée de moiEt elle me fait peurSi je sais rien faire, je sais faire peur
 
 
À quelle distance on n'entend plus pleurerJe me suis mise à cette distanceExacte pour ne plus t'entendre pleurerPour ne plus t'entendre pleurerPour ne plus t'entendre pleurer
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Paroliers : Etienne Warren Daho / Jane Mallory Birkin / Jean-Louis Maurice Pierot
Paroles de Max © Downtown Music Publishing
 
 
 
 

05/09/2024
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Confondant ''Misanthrope'' !

 

 

    Pour chaque artiste, on nous montre - voire nous ressasse - des extraits, interviews, blagues, déclarations  déjà vus ou entendus, mais de cette heureuse interprétation iconoclaste, je n'avais jamais eu vent ! Le Misanthrope au flipper, avec deux azimutés ! Rigolant

Au départ de Françoise Hardy, rien de plus évident que de la réécouter, réadmirer immanquablement ses textes. L'écouter me ramène toujours à son fantasque époux (à double dose pour respirer, car elle peut bouleverser au-delà de raisonnables mesures). Jacques Dutronc, même s'il tient sans secret une grande part dans la cause de ce qui nous retourne dans les chansons de Françoise Hardy, est donc un motif de peine et un remède. Quant à elle, sa façon de vivre tout cela, m'est toujours peu compréhensible, mais ça-ne-nous-regarde-pas.

Ne soyons pas plus royaliste que le roi et puis, très injustement, ça m'arrange. 

 

 

L'homme aux souris, aux panthères, aux chats m'a toujours tellement fait rire, parfois touchée et tant bluffée, confondue, étonnée, ce que vous voulez. Et puis, moi aussi, j'ai des yeux Clin d'œil Il ne pouvait pas laisser indifférent. Il est de ces gens à qui tout semble offert, mais qui sont tout sauf oiseux. Il a le don et le poids d'être un artiste aux aptitudes fertiles.

Quant à Jean Rochefort, il est si facile aussi d'aimer ce personnage inouï ! (que j'ai quand même pas mal cité !)

 

 

Je me souviens de mon explosion de rire devant le titre de la compilation de Jacques Dutronc que j'achetai vers la fin des années 90 : ''33 ans de travail''.

 

 

 

 

 

 

 

''Le Misanthrope'', dans un décor improbable et sans costumes ! Il bossait déjà, le playboy, qui dément d'ailleurs sa fainéantise à chaque rôle au cinoche ! (et qui compte davantage de films que d'albums malgré ce qu'il laisse à jamais dans l'excentricité musicale ! D'abord avec Lanzmann, qu'il ne faut jamais oublier).

J'ai toujours été très dutronienne, de son talent, de sa voix très particulière, de son excentricité, de ses bons mots, de sa musique, de sa vivacité, etc, etc.

 

 

 

https://www.ina.fr/ina-eclaire-actu/video/i04107931/jean-rochefort-et-jacques-dutronc-le-misanthrope

 

Un festin, quelle mémoire (un Jacques Dutronc très sobre). Et de glorieuses et drôles de petites erreurs rattrapées.

Inappréciables, ces 2 ! Très sobre, mais de quoi trinquer à deux après.

 

 

Cette plateforme permet d'insérer des liens, mais pas toujours de cliquer dessus.

Enfin, si vous êtes motivés et je ne saurais que vous y pousser jusqu'au bord de l'abîme de la joie avant d'y plonger vous-mêmes, les mots-clés de Misanthrope, Jean Rochefort, Jacques Dutronc vous mèneront, vous vous en douterez, au but, c'est-à-dire aux archives de l'I.N.A (plus inattendu) vers cette émission présentée par la jeune et jolie France Gall. Quelle robe ! Renversante !

 

Mais après les retournements et ces renversements vestimentaires, je me remets à l'endroit pour conclure.

 

C'est la première fois que je fais 2 pages (courtes) sur la même personne, heureuse de pouvoir écrire sur quelqu'un qui est parmi nous (je croise mes 10 doigts pour qu'il le reste longtemps. Il n'a pas le choix, d'abord on ne veut pas qu'il en soit autrement et le monde est trop flou pour que l'on se passe de lui.

Ca va comme ça.

 

 

Je n'ai qu'une chose à ajouter, ces mots fondamentaux de Molière, après avoir bien ri, donne envie de les relire, intégralement.

 

 

 

                                                                                                                     Corine

 

 

 

 

 

 

 


22/08/2024
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"Est-ce ainsi que les hommes vivent" DEUX DUTRONC assurent !

 

    

        Je me répète (c'est fait exprès !) mais c'est vrai, tout le monde ne le fait pas, juste par manque de réflexe, mais après le clic sur la flèche de la vidéo, celui sur  la touche en bas à droite de ''YOUTUBE'', de façon à être en grand écran, change tout :

 

 

 

 

 

 

 

  Jacques et Thomas Dutronc, Thomas et Jacques, toute une histoire dans l'histoire, deux doués fertiles. J'ai l'impression que je suis encore un peu en retard, mais Ils ont fait fort. Reprendre le fil d'un chef-d'œuvre de leurs voix si reconnaissables et plus profondément, mettre tout le sérieux dont ils sont capables dans leur interprétation dans un domaine où on ne les attendait pas, il faut déjà le faire. Sauter par-dessus quelques vers, faire marche arrière, reprendre, appréhender cette poésie à leur goût, la conquérir à leur façon, s'y reconnaître et garder leur patte d'admiratifs insoumis est un défi.

Une chanson n'est pas une copie. Nous devons l'initiative de cette reprise à Thomas.

 

 

C'est un tel plaisir d'écouter leurs talents différents, mais si proches et de voir l'amour qu'ils se portent. Quel clip (j'appelle ça une perfection) et quel son !

 

Je ne sais rien de l'exégèse de ce texte dédoublé sur quelques faces, mais cela peut très bien, (en se détachant des images), être le même homme à deux âges qui n'a rien oublié, ni guéri de ses méditations et continue de se répondre.

Un effroi, ''est-ce ainsi que les hommes vivent ?''.

 

 

 

Un très bel hommage à Aragon.

 

 



 

 

 

Jean Rochefort disait de Jacques Dutronc qu'il avait très vite pensé qu'il était nécessaire. Et comment !

Cet homme à la sévère nostalgie est profondément drôle. C'est plus fort que lui. Dutronc, c'est un escalier : on ne sait jamais ce qu'on va trouver à l'étage, mais on ne s'ennuie jamais. Deux Dutronc ne sont pas fait pour arranger l'affaire ! La tristesse de l'enfant terrible dès les années 60, est rarement perceptible. Sa gêne peut l'être, derrière ses nombreuses pirouettes et son tendre sarcasme. Les chansons, c'est autre chose. S'il faut balancer, il balance, Jacques !

Les yeux de mer derrière des vitres teintées (*) de cet homme à l'humour impérissable sourient à de nombreux moments du passé et aux tours futurs.

Un sourire, parfois s'affaiblit, avant la prochaine blague.

Mais il y a son fils et ses deux mains sur les épaules, ce n'est plus une farce, c'est le bonheur sur un texte divin, un plaisir sans dents de scie.

 

 

 

 

 

 

Mais qui se soucie de lui ? Ben, nous (aussi) !

 

 

On vous a écouté, on vous a regardé

 

on vous a acclamé, on vous a réclamé

 

on n' peut plus nous en passer ! Clin d'œil

 

 

 

                                                                                                Corine

 

 

 

 

(*) Je dis bien vitres, car ce sont des fenêtres.

 





 


07/08/2024
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L'une des belles philosophies d'Anthony Hopkins

 

 

 

 

 

 

Ce point de vue n'est pas le seul d'Anthony Hopkins que j'aie aimé, mais je voue une affection et une estime particulières à celui-ci, lu il y a quelque temps.

Les 1ère, 3ème et 4ème (du coup !) premières phrases ne me ressemblent pas - j'en aurais l'esprit plus léger et je lui envie cette grande sagesse.

Pour tout ce qui suit, j'y adhère de bout en bout. L'état de fait ne change pas, mais il est toujours si apaisant de savoir que des personnes pensent de la même façon que soi (elles n'ont pas besoin d'être célèbres !).

C'est si bien exprimé que je le partage avec vous :

 

 

 

« Ma philosophie est : ce que les gens disent de moi ne me regarde pas.

Je suis qui je suis et je fais ce que je fais.

Je n'attends rien et j'accepte tout.

Et cela rend la vie plus facile.

Nous vivons dans un monde où les funérailles sont plus importantes que les défunts, le mariage est plus important que l'amour, l'apparence est plus importante que l'âme.

Nous vivons dans une culture de l'emballage qui méprise le contenu.»

 

 

                                        Sir Anthony Hopkins

 

 

 

 

 

 


21/07/2024
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