"Est-ce ainsi que les hommes vivent" DEUX DUTRONC assurent !
Je me répète (c'est fait exprès !) mais c'est vrai, tout le monde ne le fait pas, juste par manque de réflexe, mais après le clic sur la flèche de la vidéo, celui sur la touche en bas à droite de ''YOUTUBE'', de façon à être en grand écran, change tout :
Jacques et Thomas Dutronc, Thomas et Jacques, toute une histoire dans l'histoire, deux doués fertiles. J'ai l'impression que je suis encore un peu en retard, mais Ils ont fait fort. Reprendre le fil d'un chef-d'œuvre de leurs voix si reconnaissables et plus profondément, mettre tout le sérieux dont ils sont capables dans leur interprétation dans un domaine où on ne les attendait pas, il faut déjà le faire. Sauter par-dessus quelques vers, faire marche arrière, reprendre, appréhender cette poésie à leur goût, la conquérir à leur façon, s'y reconnaître et garder leur patte d'admiratifs insoumis est un défi.
Une chanson n'est pas une copie. Nous devons l'initiative de cette reprise à Thomas.
C'est un tel plaisir d'écouter leurs talents différents, mais si proches et de voir l'amour qu'ils se portent. Quel clip (j'appelle ça une perfection) et quel son !
Je ne sais rien de l'exégèse de ce texte dédoublé sur quelques faces, mais cela peut très bien être le même homme à deux âges qui n'a rien oublié, ni guéri de ses méditations et continue de se répondre.
Un effroi, ''est-ce ainsi que les hommes vivent ?''.
Un très bel hommage à Aragon.
Jean Rochefort disait de Jacques Dutronc qu'il avait très vite pensé qu'il était nécessaire. Et comment !
Cet homme à la sévère nostalgie est profondément drôle. C'est plus fort que lui. Dutronc, c'est un escalier : on ne sait jamais ce qu'on va trouver à l'étage, mais on ne s'ennuie jamais. Deux Dutronc ne sont pas fait pour arranger l'affaire ! La tristesse de l'enfant terrible dès les années 60, est rarement perceptible. Sa gêne peut l'être, derrière ses nombreuses pirouettes et son tendre sarcasme. Les chansons, c'est autre chose. S'il faut balancer, il balance, Jacques !
Les yeux de mer derrière des vitres teintées (*) de cet homme à l'humour impérissable sourient à de nombreux moments du passé et aux tours futurs.
Un sourire, parfois s'affaiblit, avant la prochaine blague.
Mais il y a son fils et ses deux mains sur les épaules, ce n'est plus une farce, c'est le bonheur sur un texte divin, un plaisir sans dents de scie.
Mais qui se soucie de lui ? Ben, nous (aussi) !
On vous a écouté, on vous a regardé
…
on vous a acclamé, on vous a réclamé
on n' peut plus nous en passer !
Corine
(*) Je dis bien vitres, car ce sont des fenêtres.
Inscrivez-vous au site
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 23 autres membres