Mi(s)ScellaneaCorine

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Etrange Arthur lettre de haut en bas (à revoir)

Bon il va falloir y aller maintenant, Coco. En avant !

Je viens de remonter dans mes notes. Mes avis sur Arthur remonte au 08 janvier  2024. Tant que ça !!! Surpris Pourquoi ce jour-là d'ailleurs ?  Le 08 janvier garde pour moi la même référence et pour toujours.

Mais rien n'interdit une oreille d'un côté, des activités de l'autre et des notes quand elles vous accaparent la tête.

Il y avait un moment que j'écoutais parler de vous, que j'apprenais pour la première fois de la vie certains de vos poèmes. Que je glissais quelques lignes sur ce blog.

 

Quand un sujet m'intéresse,  que vraiment, il me passionne, je ne m'efface pas derrière,

il me remplit d'autre chose. Inutile est de se situer par rapport à Rimbaud !

J'ai souvent vouvoyé pour les hommages.

 

Je n'ai pas eu le courage de mettre beaucoup d'ordre dans mes pensées et les reporter là va m'obliger à les relire et les corriger plus tard.

Il faut en finir :) Ce n'est pas avec la rhinopharyngite que je me tiens, 3 neurones congelés (et une extinction de voix) que c'est au plus clair mais normalement j'avais réfléchi en janvier et février  Rigolant  Je me repose pour l'instant dessus, avec une presque confiance.

 

 

 

 

Le 08 janvier 2024 : étrange Arthur. Auriez-vous croisé dans la rue votre âme, vous seriez-vous reconnu  en elle dont la couleur et les humeurs changeaient sans cesse ? Je ne vous apprends rien. Ce pourquoi, I pourpre (par exemple), on vous aime, ou A noir on sent un frisson dans un cœur effrayé, dérouté et plus, si ou sans affinité !

De vos réflexions avant terme, au commencement (il faut bien qu'il y ait une référence biblique !), après la fièvre des émois amoureux poétiques, du verbe au verbe, agissant comme le directeur de votre vie, mentant (ouf...!) souvent aux autres, mais dressant jusqu'à l'art l'excès de vos pensées, vous parliez, adolescent, comme si la vie était déjà passée, en vieux sage, racontant ce que vous aviez déjà vu d'une traversée de ce que vous nommiez ces ''dérèglements de tous les sens'', ensuite revenu, rapidement pour changer, de tout et de tout espoir. Le voyant, exalté sans achèvement, consterné, se crachait dessus. Pas plus que dans la poésie, de complaisance, ou de mièvrerie, de joliesse « j'ai assis la beauté sur mes genoux et.... »

A pas même 16 ans, on ne peut que reconnaître que tout semblait vous avoir pénétré de la tête au ventre et que vous en aviez tout interprété, dans la compression de vos pensées. Que vous restait-il à comprendre, à en dire, ou prolonger ? Et où ? Vous aviez encore cette faim, vous aviez poursuivi pour quelques ans. Apitoyé et cruel, le feu de l'enfer et de la passion dans la plume, le sang, le corps.

Pour se restaurer, il faut savoir de quelle couleur, encore elle, est la paix, pouvoir la convoquer. Il faut sortir du dégoût qui, souvent, vous tenaillait.

Alors que, vous vouliez vivre absolument, complètement, rien de cette existence n'aboutissait jamais où vous le désiriez, une destinée découverte jour après jour plus vraie que vos pires voyances, petite, chiche, radine, pire que coupable, sombre même sous le soleil. Vous avez cherché, mangé, dévoré déchiré, goûté, peu.. L'éternité, nous diriez-vous si elle est vraiment allée, chaude et liquide ? Que c'est bien « la mer allée avec le soleil » ? Ou ''merde'' à nous et à tous ?

Vous, le cheval fou sans corde qui pleurait d'ennui sans vous arrêter de courir et refouliez toute fixité jusqu'à ce que le lit mortel vous emporte, plus loin que les ailes de vos lettres. Votre valise, votre nécessaire sont dans un musée.

De gares et bateaux d'Europe sans ivresse suffisante jusqu'en Abyssinie. De retour à Roche parfois, pour y mourir sans l'avoir jamais souhaité.

Vous qui vouliez mieux que des ''aubes navrantes'' avez redonné vie sans le savoir à tellement, de Mallarmé, Claudel, et tant qu'on ne peut les nommer qui l'ont avoué ou tu... ou aux pauvres bougres que nous sommes. Donner la foi, vous, abracadabrantesque n'est-ce pas ? La grandeur de ce que l'on ne sait pas posséder, après tout.

Tout comprendre, avoir dans votre esprit des éblouissements panoramiques, captant libre ou captif le présent et les destins. Le voyant a presque tout connu, n'est-ce pas ? Vous aviez prêté un temps, pour une fois comme d'autres, des vertus géniales à vos paradis artificiels qui vous étaient inutiles. En aviez-vous, tout marmot, à Roche ? Bien sûr que non.

De parti prix contre vous et le monde, continuellement piqué au vif de toutes les vérités, de vos inventions effrénées et toutes les apparences, souvent égaré de saisir tout de front, ces incompatibles, vous aigu pour ''toujours'', ce toujours qui n'est qu'un mot, sous le masque de votre mort, avez-vous perdu vos désarrois ?

 

Le deuil de Rimbaud, il semble que ne nous puissions le faire et que nous nous acharnions par nos cultures bidons à vous redonner votre électricité naturelle, pétris de frustration. Je m'échine à vous faire sourire, à débarrasser les taches de vos photos mal lavées par les moyens du bord que l'on peut encore appeler techniques, à distinguer un amusement au-dessus de vos bras croisés à Harrar.

Certains, il fallait s'y attendre, vont plus loin. L'I.A qui n'a ni ''chemise de peau'', ni l'honneur des ''paladins'' (cf. ''Le Bal des Pendus'') ni connus « d'horreurs mystiques » cherche à dépasser ses cousins hologrammes. La science qui accapara votre passion avant de passer comme toujours à une autre marotte, la science, Rimbe, a ses traîtres. Tous les progrès n'avancent pas. Le regard du faux Arthur n'est pas celui que Carjat saisit, il n'a pas votre fièvre mêlée de rêves, il est beau, mais un peu lourd et en fait, carrément vide, revenu d'où il n'ira jamais. Vos lèvres sarcastiques, ironiques ou furieuses ne pouvaient ressembler à cette bouche molle qui fait semblant de se présenter à nous. L'I.A a son danger et son très mauvais goût. « Que diable » (comme vous disiez, héritage de la Perfide Albion ? Certainement !) que diable voudriez vous nous dire ?

A.R nous avons accusé réception (a-ton fait la blague à Auguste Rodin ? Il n'écrivait pas assez)

« Longtemps je me vantais de posséder tous les paysages possibles » ou « Jadis, si je me souviens bien, ma vie était un festin où s'ouvraient tous les coeurs, où tous les vins coulaient ».

Si je me souviens bien. La fiction du temps/temporelle Rimbaldienne. Je m'interroge souvent, moi qui ne me remettrai jamais jusqu'à ma dernière seconde de ne jamais avoir compris la rapidité de la vie que ne compense pas sa lenteur quand elle d'en finit pas (quand profiter vraiment ?), de mon infirmité à intercepter ce que j'aurais voulu garder, ce que Rimbaud appelle ''longtemps''.

La souffrance est toujours longue, c'est tout ce que je sais. On ne sait pas grand chose à temps. Ou trop tôt ou trop tard. Que les satisfaits systématiques (en la matière) se lèvent, ou qu'ils se taisent à jamais :-)

 

 

PS du 20 février 2024 sur Rimbaud : vous provoquiez les bien-pensants et très jeune, qui mieux que votre mère sous la main vous en donna l'envie, pour l'avoir tant observée et vous sentir tordu comme un bossu par elle.

Vous plaisantiez avec Belzébuth par overdose, on sait au moins ça, de religion, mais vous étiez mystique et faisiez danser les pendus alors que vous donniez quelques aumônes. Votre âme était brisée de trop de force et/mais de questions et vous étiez plein des esprits des vivants gouvernés du monde, plein de tout

Dieu n’existait plus mais vous saviez bien que s'il « était parti du cœur des hommes », vous le craigniez et vous en doutiez. Dieu mort, vous en auriez été dépossédé.

Fuir, fuir. Vivre.

 

J'ai envie de me moquer un peu pas de vous mais de nos diverses raisons. Nous ne savons pas si vous aviez encore des poux, nous avons lu votre corps décrit, nous ne savons pas votre odeur, ni votre haleine, mais combien d'entre nous fantasmons. Mais rassurez-vous, pas seulement pour vos si beaux yeux cerclés.

L'I.A est inodore, aucun intérêt. De plus, il faut la nourrir de tout ce qui a été inventé jusque-là. Une fille entretenue qui en plus, joue les maquereaux. Joue-t-elle ? Elle l'est. Une profiteuse qui essaie de nous tromper.

 

Toujours est-il que l'on étudie chaque syllabe, de celui qui abandonnant comme se disant raté, on fouille ses lettres, ses expressions dont certaines sont passées dans notre langage vernaculaire, celui dont on traque de potentielles photos, qu'on espère. Ce serait si bien que l'on découvre un autre vrai Rimbaud, autre que la photo de Carjat que l'on aime. Comme je le disais il y a quelques mois, je mangerais mon chapeau que la dernière photo actuellement en état d'expertise ne soit pas une authentique.

Tout semble coïncider. Même le vol en 1876 en Autriche où elle aurait été prise. Ce type de cliché étant à l'époque, bien avant LinkedIn, un moyen de se présenter sérieusement et professionnellement.

Evidemment, faire tenir un livre à Rimbaud pourrait paraître un peu, gros mais j'ai vu des exemples : ça se faisait à l'époque.

 

 

 Vous nous trouveriez ridicules ! Mais pour vous dire la vérité, de tous les artistes, même si j'en aime beaucoup, je serai toute ma vie fidèle au même. Après mon dernier jour, la musique que l'on entendra entre des murs mystiques sera celle d'un monsieur né le 08/01/1947.  ''After all'' sans doute, avec un merveilleux son que j'ai toujours adoré : celui de l'orgue de barbarie. Ca vous dit, ça !

Bye bye, Arthur.

 

                                                         Corine

 

 

 

 



21/12/2024
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