Oxford Town
Six ans qu'il est passé de l'autre côté du mystère, après l’embouchure du fleuve, loin des secousses des vivants. Six ans qu'il sait ce qui s'y trouve, la forme révélée de la spiritualité. Autant d'années que nous ne voyons pas passer et qu'il n'a plus à compter, évidemment. Mais rien n'était évident.
''Une éponge'', un ''être de synthèse'' sont des mots par lesquels il se définissait souvent. Les éponges sont faites pour dégorger, les synthèses pour réunir des éléments déjà connus.
Un être qui captait tout pour innover encore.
Tout en le connaissant depuis si longtemps, David Bowie restera quelqu'un que l'on ne cesse de découvrir.
Le son Bowie me fut le premier appel à vouloir tout entendre et tout voir, soulever chaque coin dissimulé qui semblait mériter qu'on lui enlève son secret involontaire. Nous lui laissions ce soin, en bon éclaireur.
David Bowie, c’était un ton immédiat, un couteau qui découpait les épaisseurs de la réalité et leur fallacieuse constance, une voix d’instinct comme celle d’une parenté dont on se souviendrait, même privé de mémoire.
ll n'y a pas qu'un marché Bowie qui fait la joie des profiteurs (berk). Il y a ceux qui n'en démordront jamais. We ''play among the graves'' (cf. "Hours'').
C'est nous qui resterons des absolute beginners. Lui reste neuf après les cendres.
Malgré une soirée animée (sans aucun rapport), comment ne pas écrire quelques lignes un 08 janvier ?
Happy earthly birthday, dear D.B.
You left Ziggy but you're still glittering the same way.
Still. Forever.
Corine
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